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Pourquoi les amateurs de guitares énervées ne doivent pas rater ces trois concerts au Grand Mix - La Voix du Nord
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Pourquoi les amateurs de guitares énervées ne doivent pas rater ces trois concerts au Grand Mix
On vous le promet, vous n’allez pas regretter vos trois soirées au Grand Mix de Tourcoing. Ce sans avoir besoin de vendre votre voiture ou votre Les Paul pour vous acheter un ticket.

Fat Dog inaugure ce fol automne au Grand Mix pour les guitares ce dimanche. - Photo Pooneh Ghana

Par Laurent Decotte
Publié : 4 Octobre 2024 à 19h00
Temps de lecture : 1 min

Pourquoi ne pas manquer Fat Dog

Demandez à ceux qui les ont vus en première partie de Peter Doherty en mars à l’Aéronef… Ces gros chiens-là cultivent le chaos et l’absurde dans des concerts qui ont fait causer tout l’été, que ce soit à la Route du Rock à Saint-Malo ou au Pukkelpop en Belgique où ils ont joué devant bien bien du monde pour un groupe qui n’a sorti son premier album qu’en septembre, signé chez Domino. Énergie punk, sons technoïdes, sax déjanté, musique tsigane, ce sera quand même moins triste d’être dimanche soir au Grand Mix que devant Laurent Delahousse en regardant la pluie tomber sur les carreaux. Wouf ! Ps : ne pas rater la première partie.

Ce dimanche 6 octobre, à partir de 18h. De 6 à 14 euros. legrandmix.com

Pourquoi ne pas manquer Deadletter

Avant tout parce que le chanteur ressemble à Mick Jagger. Cela pourrait porter à plaisanter, mais le fait est que Zack Lawrence, beau et bestial, a un charisme fou. Le public le suit des yeux tout le concert et se laisse attraper par le post-punk de ce sextet anglais inspiré du Clash, de Gang Of Four, de Wire ou de Talking Heads. Leur musique est racée mais sinueuse, et surtout rendue plus dingue par un sax joué en liberté. On se souvient d’une fin de concert hystérique à Rotterdam sur Zeitgeist : « There’s something in the air, there’s a storm comin’ » Une tornade en effet.

Le vendredi 11 octobre, à partir de 20h. De 6 à 14 euros. Attention, dernières places. legrandmix.com

Pourquoi ne pas manquer Gurriers

Parce qu’ils apportent un vent de fraîcheur et un shoot d’énergie irrésistible. Qui a vu Gurriers revient voir Gurriers. Nous, ce sera notre cinquième. Ces Irlandais ont tout : un son, des chansons, désormais un album, un leader sous vitamines, un guitariste drôlement attachant. Ils n’ont pas du tout une attitude de rockeurs torturés, ils sont généreux, directs. Leur post-punk sous ressort vous attrape dès la première note sans jamais vous lâcher. Au vu de l’absence de promo autour de leur premier album pourtant excellent et encensé par ceux qui l’ont écouté, il semble qu’ils ne soient pas très bien entourés. Sinon ils tutoieraient déjà des sommets. N’attendez pas qu’ils y soient. Come and see.

Le vendredi 1er novembre à partir de 20h. De 6 à 14 euros. legrandmix.com